Dudamel... suite

J'ai donc écouté France Musique pratiquement toute la journée du 20 avril: différents programmes mettaient à l'honneur le jeune chef vénézuélien. Ce que j'en retiens? Deux interprétations absolument vertigineuses: l'une de la Symphonie Fantastique de Berlioz, une oeuvre totalement revisitée et que j'ai eu même du mal à reconnaître parfois mais qui transportait véritablement, d'autant plus que Dudamel conduisait à la fois les jeunes musiciens de l'Orchestre Simon Bolívar mais aussi l'Orchestre de Radio France, soit plus de 120 musiciens. Et surtout la Bacchanale de Saint-Saëns, un rythme impressionnant, les musiciens de l'Orchestre de Berlin n'avaient sans doute jamais adopté cette cadence à cent à l'heure. Un souffle, une envolée alors que Dudamel est un chef très statique, ai-je appris à cette occasion. Ce que j'ai appris aussi c'est que Dudamel doit en partie son succès à la politique mise en oeuvre depuis plus de trente ans au...