Hola a todos, estudiantes de ayer, hoy y mañana...

Bienvenido/a en el blog dedicado a la enseñanza del castellano en clases preparatorias del Instituto Saint-Exupéry de Mantes-La-Jolie. Abre los ojos y lo encontrarás todo: programas de literatura y civilización, enlaces para artículos, vídeos o fotogalerías, consejos de lecturas, ideas para ver películas o escuchar música, proyectos culturales a gran escala, diarios y testimonios de estudiantes, sin olvidar unas correcciones...

mardi 22 février 2011

Conférence d'Alfredo Valladao du 27 janvier





Era el segundo encuentro y debate con motivo de la celebración del Bicentenario de los movimientos de independencia en América Latina.


Alfredo Valladao, especialista de Brasil y de las relaciones entre el Mercosur y la Unión Europea, profesor en Sciences-Po Paris y en la ESSEC, autor de numerosos informes y artículos sobre cuestiones ligadas con América del Sur, se pasó dos horas intensas con les estudiantes de LS y EC decepcionados por no tener bastante tiempo para hacerle otras preguntas tras una exponencia interesantísima cuyo tema era: Brésil, un leader réticent.

Antes de la intervención del Señor Valladao, Romain y Charlyne, dos estudiantes de Euromed Marseille que trabajaron conmigo sobre la organización de la jornada, presentaron un vídeo que realizaron para evaluar lo que saben los estudiantes de LS y EC sobre Brasil.

Tiphaine y Vincent (LS2)

Sabra y Nadia (EC2)

Luego se expresaron Justine y Manon, dos alumnas de LS1 sobre el sistema presidencial en Brasil.



Como lo notáis, fueron dos horas que pasaron volando, el público se quedó tan atento y entusiasta que pudo quedarse una hora más, o dos ¿no?



Le discours d'ouverture:

Bonjour à tous,
Merci de votre présence à cette seconde journée consacrée aux Amériques Latines, notre façon à nous de fêter le Bicentenaire des mouvements d’Indépendance. Après le syncrétisme religieux des Mayas que vous avez découvert en novembre grâce à Alain Breton, directeur de recherches au CNRS, après la claque que vous avez reçue avec Amours Chiennes du réalisateur mexicain Alejandro González Iñárritu, nous quittons le Mexique et le Guatemala pour descendre vers le Sud : nous entrons pour la journée en Amérique du Sud pour nous intéresser à deux nations voisines et très liées l’une à l’autre quoique de langue et de cultures fort différentes: le Brésil tout d’abord avec cette conférence dont M. Valladao sera le protagoniste mais aussi en début d’après-midi avec la démonstration de capoeira… l’Argentine ensuite avec le film de Juan José Campanella, El secreto de sus ojos.
Je serai très brève car nous avons un programme chargé. Je m’en tiendrai au rituel des remerciements :
- Merci à l’Agora et à Mme Delacour de nous accueillir, toujours dans d’excellentes conditions matérielles.
- Merci à mes collègues d’avoir accepté de bouleverser leur planning pour que vous ayez l’occasion de poursuivre cette découverte et cette réflexion collective sur ce que certains appellent l’Extrême-Occident.
- Merci à M. Choquer du soutien apporté à l’initiative, la démonstration de cette après-midi est un cadeau qu’il vous fait, vous veillerez à le remercier chaleureusement.
- Merci à mes élèves, nouveaux et anciens, qui m’ont permis de construire cette conférence selon un principe qui me tient à cœur depuis des années : offrir un temps de parole aux plus jeunes, parfois inexpérimentés et très souvent candides mais soucieux de faire leurs armes devant un public conséquent, leur donner la possibilité de s’exprimer aux côtés d’un maître. Merci donc à Justine et Manon d’HK qui vont relever le défi de traiter une question complexe en une dizaine de minutes. Merci à M. Darier, leur professeur d’Histoire, qui les a guidées et qui a su aussi offrir aux Prépas Littéraires un large éventail de sujets de colles et d’exposés sur l’Amérique Latine. Quant aux anciens, mon ancien aujourd’hui c’est Romain, ancien de la Prépa Eco, aujourd’hui élève très investi d’Euromed Marseille qui a souhaité participer à l’élaboration de cette matinée, assisté pour l’occasion d’une de ses camarades de promo, tous deux prendront la parole dans quelques secondes pour justifier leur présence à mes côtés.
- Enfin, comment trouver les mots justes pour remercier M. Alfredo Valladao, notre maître à penser aujourd’hui, qui a accepté de la façon la plus spontanée et la plus chaleureuse du monde d’écouter nos novices, d’intervenir lui-même puis de répondre tous azimuts à vos interrogations et interventions sur le Brésil, la question essentielle du leadership régional et international, sur le Mercosur et autres marchés d’intégration… Je n’ai nul besoin de dire aux EC en particulier mais aussi aux littéraires intéressés par les Ecoles de Commerce ou par les IEP ainsi qu’aux préparationnaires Sciences-Po qui ont pu se libérer, l’immense chance que nous avons de recevoir M. Valladao, professeur à Sciences-Po Paris et à l'ESSEC, directeur de la Chaire Mercosur pendant plusieurs années, auteur de nombreux ouvrages dont le très célèbre et polémique Le XXI siècle sera américain (1993 La Découverte), acteur de premier plan dans les négociations entre l’UE et l’Amérique Latine… après avoir été journaliste pour la presse écrite (correspondant de Libération, participation à des revues françaises et portugaises spécialisées dans les questions de géopolitique), la radio (RFI, BBC, CBN Brazil) et même la télé puisque l’on vous doit un certain nombre de reportages et de documentaires retransmis sur les chaînes françaises.
Quelques phrases savoureuses ou/et à méditer d'Alfredo Valladao:
- Ne confondez pas mouvements de décolonisation et d'indépendance.
- Le Brésil, ce grand géant, s'est perçu pendant très lontemps comme une île infinie, perdue au mileu de l'Océan. La conscience d'être entouré de nations voisines avec lesquelles il faut apprendre à vivre est un phénomène tout à fait récent.
- Le Brésil s'est toujours senti plus proche de l'Europe puis des Etats-Unis, le reste de l'Amérique du Sud et Latine, il s'en fichait éperdument. Les frontières devaient être sûres pour ne pas avoir à s'occuper du voisin.
- Il faut observer le passage d'une mentalité extensive (on allait plus loin, "on plantait du boeuf" au lieu de régler les vrais problèmes) à une mentalité intensive quand les Brésiliens découvrent le Fini. C'est la fin de la Ruée vers l'Ouest et le début de la gestion du rapport aux voisins.
- Le Brésil est un gros éléphant dans un magasin de porcelaine.
- Le Brésil a tous les atouts pour devenir un acteur global et international: sa stabilité démocratique, sa croissance stable, la fin de la rivalité avec l'Argentine (1985: arrêt de la course aux armes nucléaires et création d'une agence de contrôle et surveillance). Le couple brésilien-argentin est la clef de la stabilité régionale et continentale. Mais l'assymétrie est telle que le Brésil hésite à prendre les devants: "Ce n'est pas la queue qui va faire bouger le chien." D'où les difficultés du Mercosur qui peine à se doter d'institutions supranationales.
- Le Brésil est pour l'instant un "leader soft".
Vous aurez accès très vite à la totalité de la journée grâce à Romain et Charlyne qui préparent un document vidéo de synthèse.

Tony Cartano


Un mensaje para recordarles que recibimos a Tony Cartano el 4 de marzo por la tarde. A continuación tenéis dos enlaces que anuncian el evento que tendrá lugar en el CDI y por la noche en La Réserve:
http://www.librairielareserve.fr/lecrivain-tony-cartano-a-mantes-a-saint-ex-et-a-la-reserve/
http://www.librairielareserve.fr/wp-adminpost-phpactioneditpost3769message1/

jeudi 17 février 2011

Gustavo

Todos conocéis a Gustavo y su pasión por la música. Aqui tenéis el enlace para verlo y escucharlo:
http://www.youtube.com/watch?v=oLCrckyCsLw

mardi 15 février 2011

Buena Vista Social Club


Un texto de Aleksi (EC1)


Os voy a hablar de un "grupo" cubano que se llama Buena Vista Social Club. Lo hago porque acabo de ver la película de Wim Wenders que trata de su historia y pienso que ésta es reveladora del totalitarismo del régimen de Fidel Castro y de su control de la cultura cubana, especialmente de la música.

Buena Vista Social Club no es sólo una banda de músicos sino primero un club social de La Habana, la ciudad capital de Cuba donde sus miembros practicaban actividades relacionadas con el baile y la música. Este club era muy famoso en los 40, los años dorados para los estadounidenses muy presentes en la isla y aficionados a los grandes músicos cubanos del momento como Compay Segundo o el pianista Rubén González.

En 1959 es el inicio del movimiento revolucionario que provocará la caída de la dictadura de Batista y la conquista del poder por el Líder Máximo, Fidel Castro. Es el principio del exilio de ciertos artistas y la prohibición para los que se quedan en Cuba de producirse en escenarios extranjeros, sobre todo cuando son países capitalistas. Además el nuevo gobierno decide nacionalizar todos los hoteles y clubs nocturnos, esos locales dedicados al ocio y a la diversión considerados como "decadentes". Por consecuencia cierran los clubs sociales y los músicos se ven obligados a buscar trabajo para sobrevivir. Compay Segundo por ejemplo abandona el canto para vender tabaco.

Pero en los 90, casi cincuenta años tras el cierre del club, el músico cubano Juan de Marcos González y el guitarrista noretamericano Ry Cooder se mofan del embargo y graban un disco con los músicos de la buena época del club de La Habana. El álbum será un éxito mundial en 1998 y el nuevo grupo participará en muchos espectáculos en las más grandes salas. Con ese disco y la película del director alemán, los músicos de Buena Vista Social Club conocerán una nueva juventud y podrán vivir de nuevo con su música.

Os invito a escuchar una canción muy conocida con dos interpretaciones, la de Buena Vista Social Club y la de los Gipsy Kings, un homenaje a Chan Chan:
http://www.youtube.com/watch?v=6rRJP8rVg-4&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=3j-Y7fey9qY

lundi 14 février 2011

Presidentas con A mayúscula


Una síntesis de Asmaa (EC1)

Dilma Rousseff eligió Argentina para su primera salida como Presidenta de Brasil. Así se encontraron el 31 de enero las dos mujeres fuertes de América Latina, Dilma y Cristina, para escenificar la amistad de las dos grandes potencias económicas de la región.

Las dos presidentas mantienen algunos puntos en común como el ser la primera mujer en la historia de su país que lo gobierna (si dejamos de lado el caso ambiguo de las dos esposas del general Perón en Argentina: Eva e Isabel) pero sus biografías son muy distintas. Ambas son mujeres inteligentes, con fuerte carácter y una vocación política muy ambiciosa desde su juventud pero ahí acaban las similitudes. Rousseff fue miembro de una organización guerrillera durante la dictadura militar brasileña, fue torturada y pasó casi tres años en la cárcel mientras que Cristina Kirchner se trasladó a Patagonia cuando Argentina estaba sometida a la junta militar y allí ejerció la función de abogada. Además, Rousseff, divorciada, hizo su carrera política a la sombra de Lula da Silva, sin someterse a elecciones cuando Cristina hizo tándem político con su esposo, el hoy fallecido Néstor Kirchner, pero siempre tuvo su propia carrera parlamentaria.

Pero en cuanto a esa visita de enero...

Brasil considera a Argentina como socio imprescindible para impulsar la integración regional suramericana (UNASUR) y para reforzar la presencia de la región en el nuevo escenario internacional. Las dos presidentas firmaron una declaración que incluye 14 acuerdos en áreas de importancia e indudable impacto en la vida económica de ambos países. Así siguen las huellas de Lula da Silva y Néstor Kirchner que promovieron el consenso de Buenos Aires, etapa previa a la postura común defendida en la Cumbre de Cancún de 2003.

Me interesa este tema porque yo admiro la carrera de esas dos presidentas que demuestra que en país considerados ayer como emergentes y machistas, son ínfimas las posibilidades de triunfar para las mujeres.