Hola a todos, estudiantes de ayer, hoy y mañana...

Bienvenido/a en el blog dedicado a la enseñanza del castellano en clases preparatorias del Instituto Saint-Exupéry de Mantes-La-Jolie. Abre los ojos y lo encontrarás todo: programas de literatura y civilización, enlaces para artículos, vídeos o fotogalerías, consejos de lecturas, ideas para ver películas o escuchar música, proyectos culturales a gran escala, diarios y testimonios de estudiantes, sin olvidar unas correcciones...

mercredi 22 avril 2015

15/15

Sélection des essais les plus talentueux des EC2 à la veille des concours.

Synthèse de Paul (Epreuve CCIP, article de El País sur les manifestations brésiliennes du  dimanche 15 mars)



    Las manifestaciones del 2013 marcaron a Brasil por su fuerza, pero las del "15/15" serán, según El País, un giro aún más importante porque el contexto actual no tiene nada que ver con el del 2013.

   Los brasileños no sólo se manifiestan esta vez a favor de una mejora económica o salarial, o sea reivindicaciones tradicionales, sino que rechazan también al equipo gubernamental dirigido por Dilma Rousseff que no logra frenar la recesión o la inflación que afectan a los más pobres, ni el deterioro de los servicios públicos cuya calidad no está justificada dado el nivel de los impuestos, sin olvidar la ola de corrupción masiva.

   El Partido de los Trabajadores se enfrenta con una crisis de credibilidad, lo que parece lógico: el pueblo se da cuenta de que la campaña de Rousseff estaba llena de mentiras. Ahora, cualquiera promesa que haga la presidenta, la considerarán como una mentira, lo que alimentará aún más la ira popular. Este contexto explica que esta protesta sea un giro: con ella surge de nuevo el fantasma de lo antidemocrático que había desaparecido en la del 2013 gracias a la unión nacional y la esperanza en un futuro mejor.

   Ojalá los brasileños sepan recordar las horas negras de su historia y manifestarse fuerte pero pacíficamente, para lograr alcanzar su meta sin derivas autoritarias.

Según Usted, ¿qué necesitan los iberoamericanos para sentirse definitivamente libres y orgullosos?

Comentario personal de Amir...

   En Marzo de 2015, las autoridades mexicanas han tomado la decisión de darle 14 millones de dólares a Sony para que se cambie la historia del último James Bond que hubiera dado una mala imagen de México con el narco. México es, como el subcontinente, una nación enferma que se avergüenza de su situación. Pero México no puede cambiar su imagen con millones de dólares. Se necesita un cambio profundo de mentalidades y reformas desde un punto de vista político y social.



   Desde un punto de vista político, existen democracias en América Latina desde los años ochenta pero son imperfectas. Así perduran problemas de corrupción que no permiten el desarrollo global. Existe también una falta de diversidad política. En Venezuela por ejemplo, los opositores como Capriles o Leopoldo López son víctimas de persecuciones. Hay que cambiar todo eso.

   Socialmente, el trabajo periodístico está muy amenazado en Ecuador, Argentina o Cuba. Siempre se corre el riesgo de pasar de la información a la propaganda. Asimismo, el derecho a manifestarse ya no es tan evidente como lo ilustró la represión de la protesta juvenil en Caracas e incluso en Chile que tiene, a pesar de todo, fama de nación estable. Claramente hay que obtener más libertad social.

   Así que ese continente enfermo tiene que tomar la medicina de la libertad, de la justicia y de la democracia real para curar la enfermedad del totalitarismo y el populismo.

... Y el de Julie

   Latinoamérica conoció largos años de dictadura, incluso en Brasil donde vivieron 20 años de totalitarismo. Esos tiempos fueron una tragedia para los latinoamericanos. Miles de personas fueron quemadas, matadas, raptadas y torturadas. La corrupción y la lucha contra los opositores eran el escenario global.

   Afortunadamente se acabaron esos regímenes a finales de los años 80 y la mayor parte de América Latina se ha convertido en sistemas democráticos. Pero se ve que dichas democracias quedan aún imperfectas.

   En los 80, la afirmación de la justicia universal fue un gran paso adelante. Considerar los crímenes cometidos bajo las dictaduras como crímenes de lesa humanidad fue una victoria y un acto necesario e imprescindible de las transiciones democráticas.



   Hoy en día, pâra que se sientan definitivamente libres y orgullosos los iberoamericanos, deben vivir en naciones que respeten los derechos fundamentales: libertad de prensa y de manifestarse ante todo. El trágico Caso Iguala en México denuncia un crimen en contra de la humanidad.

   El reto mayor en el subcontinente sigue siendo la estabilidad política con dirigentes comprometidos en la lucha contra la corrupción y la impunidad. Las naciones necesitan de mandatarios modélicos que busquen la verdad cuando se cometen afrentas a los derechos humanos.

samedi 11 avril 2015

J'ai fait un rêve

Il est des matins où poser le premier pied s'avère un exploit. Les rêves se prolongent et l'on se plaît à paresser et à hésiter entre programme de la journée et pensées liées à l'actualité du moment. 



Panama!

Panama, son canal qui faisait enfin réalité une obsession séculaire, celle de réunir Atlantique et Pacifique.
Panama qui illustrera aussi à sa façon la grandeur et décadence des mouvements d'indépendance en participant au processus de fragmentation territoriale et de morcellement du pouvoir, aux antipodes de ce que souhaitait construire Bolivar dans son rêve de la Grand Colombie et des Etats-Unis d'Amérique du Sud.
Panama qui accueille aujourd'hui le Sommet des Amériques confirmant ainsi que 2015 sera un tournant pour le continent. Quelle insolence!

Le Sud avait clairement prévenu le Nord: inutile de se déplacer si Cuba était à nouveau mis au ban. Bon nombre de dirigeants s'apprêtaient à jouer le jeu de la chaise vide, comme ils le font depuis quelques années en boycottant les sommets ibéro-américains, histoire de faire rager la Mère Espagne. Le président Obama semble avoir parfaitement pris la mesure de la menace, lui qui lance en décembre 2014 son "Todos somos americanos.". Panama, dès lors, peut se préparer à la rencontre historique et à une poignée de main qui fera date et renverra très certainement à deux photos célèbres qui réunirent Begin et Sadat puis Arafat et Rabin. Et l'on se plaît à imaginer un Prix Nobel de la Paix pour Fidel et Raúl! Quelle insolence!




C'est que les deux frères peuvent être fiers de leur bilan et de leur capacité à continuer de tenir bien en mains les rênes et l'agenda politique d'une zone qui s'étend de l'Alaska à la Terre de Feu. N'oublions pas que ce tout petit pays de 11 millions de Cubains est devenu en l'espace d'un demi siècle la référence incontournable, le modèle ultime pour les uns, la nation à abattre pour les autres. Adoré ou détesté, Cuba est devenu un symbole, celui de la résistance à l'impérialisme yankee et tant pis si le sentiment anti-américain né bien avant la révolution de 1959 était au départ l'expression des secteurs les plus réactionnaires de la bourgeoisie et de l'aristocratie terrienne catholique dans les Caraïbes mais aussi au Mexique. De la Baie des Cochons au bras de fer entre le pouvoir castriste et les exilés traités de "gusanos", de la politique africaniste de Fidel à l'envoi de médecins cubains dans les coins les plus inhospitaliers du Venezuela pour quelques barils de pétrole, de l'accueil des négociateurs dans le dossier Etat colombien contre FARC au rôle prépondérant que Raúl souhaite jouer dans la résolution de la crise majeure à Caracas... le fidélisme et le castrisme semblent avoir encore de beaux jours devant eux, tout au moins jusqu’en 2018, date à laquelle semble devoir commencer la vraie transition à Cuba. Quelle insolence!

C'est justement parce que ce moment arrive à grands pas qu'il faut songer à quitter la scène sous les hourras. Songeons à Franco préparant dès les années soixante l'ouverture technocratique et le modèle de l'Etat qui est justement celui de l'Espagne aujourd'hui, songeons à Pinochet qui prépare sa retraite et verrouille l'espace judiciaire pour pouvoir savourer sa victoire personnelle, celle de mourir dans son lit sans jamais avoir connu la prison comme son camarade argentin Videla. Ce qui lie ces personnalités froides et cyniques est bien ce sens politique hors du commun qui leur aura permis de gouverner coûte que coûte en s'adaptant de façon permanente aux événements. Ce que nous devrons donc observer ces prochaines années, c'est cette capacité remarquable des Castro à transmettre le pouvoir sans jamais rien céder et en continuant à tirer les ficelles. Timides mais évidentes ouvertures économiques, négociations soit disant secrètes avec le Vatican, rapports cordiaux avec Santos, alors que la Colombie traditionnellement marquée à droite, a toujours été l'alliée de Washington, demande d'adhésion à des traités et marchés jusque-là boudés, la grande machine de la transition est lancée. Quelle insolence!




On se demandera bien évidemment si Obama a raison, si les cris de colère poussés par les dissidents ne sont pas politiquement (in)corrects et ce qui arrivera avec l'alternance aux Etat-Unis, si alternance il y a avec une Hillary très combative qui pointe justement le bout de son nez, elle qui connaît très bien le sud du Rio Grande et qui se plaît à croire en une victoire à la Bachelet, à la Kirchner ou à la Rousseff. On ne manquera pas pour autant de se dire qu'il était temps et que finalement ce scénario trouve tout son sens à l'échelle planétaire car quelle meilleure réponse à la présence des Chinois occupés à un second canal au Nicaragua ou à se placer dans les espaces laissés par les entreprises espagnoles reléguées et expropriées au nom de la revanche historique... des Chinois que les Latinos commencent à trouver envahissants et finalement bien moins amusants que les Yankees. Nous verrons aussi si les Amériques, terre d'Utopie millénaire, sont aussi en voie de se transformer en un espace sanctuarisé, bien loin de cette vieille Europe prête à basculer entre une Afrique dévorée par la pauvreté et les conflits ethniques et un Est saisi par le démon de l'intolérance. Quelle insolence!

lundi 6 avril 2015

Jérôme y Leonor

Síntesis

            En momentos en que la monarquía española es muy criticada y acusada de estar desconectada de la realidad, la cuestión de la educación de la Princesa Doña Leonor es central. La Constitución de 1812 les atribuía a las Cortes la aprobación del plan para la educación del Príncipe de Asturias. A pesar de lo que se piensa, la educación del rey era un asunto que les importaba mucho a los españoles. Tras la abdicación de Juan Carlos I, se advierte un esfuerzo por mostrar más transparencia, pero no sobre el tipo de educación que conviene darle a la princesa Leonor.
            Pues ahora existen tres cuestiones que deberían debatirse. La primera es la naturaleza del centro educativo donde está cursando la enseñanza preuniversitaria. Es una cuestión sensible: en efecto si la princesa de Asturias estudia en un centro privado, el mensaje será que los centros privados proporcionan enseñanza de mejor calidad que los centros públicos. Es un problema porque deszaloriza la  enseñanza pública que recibe la mayoría de los españoles. Por otro lado, en un centro privado la princesa se relacionará con niños del mismo origen social, no representativo de la sociedad que deberá un día encarnar.
            La segunda cuestión es el contenido de la enseñanza superior que debería cursar. Para una futura reina es necesario controlar conocimientos jurídicos, politológicos, económicos y sociológicos. Pero si la princesa se interesa por otras disciplinas no es un problema. Porque la actividad educativa permite el pleno desarrollo de la personalidad, la adquisición de hábitos intelectuales y técnicas de estudio, y la capacitación para el ejercicio de actividades profesionales. Todos los valores que requiere una futura reina.
            La tercera cuestión se refiere a la cuestión de los estudios en las academias militares. La ventaja es que representa una formación eficaz. Todos los reyes de España han estudiado en academias militares con el fin de asumir su papel como jefe del Ejército. Pero ahora esta característica se ha vuelto secundaria y simbólica, el mando supremo de las Fuerzas Armadas le corresponde al Gobierno y a su presidente. Una reforma de la Constitución podría significar renunciar al estudio en un establecimiento militar para la princesa, y poner fin a la relación ambigua entre el ejército y el Monarca.





Comentario

            Hoy la familia real española es blanco de fuertes críticas, acusada de estar fuera de contacto con la realidad. Algunos incluso exigen su abolición. La única manera de mantener la monarquía es un cambio radical de imagen. La abdicación de Juan Carlos en junio de 2014 a favor de su hijo Felipe VI representa un punto de inflexión en este proceso de cambio. De hecho Felipe VI es joven, dinámico y lavado de cualquier escándalo. Pero queda mucho por hacer para impulsar la imagen de la familia real.  ¿Cuáles son los puntos importantes para el mantenimiento de la monarquía española? Para responder a esta problemática, hablaré de transparencia y de reforma de la Carta Magna.

            El rey de España, Felipe VI, quiere cambiar la imagen de la monarquía española. Se ha aprobado una carta de conducta más rigurosa. El objetivo es que esta institución recupere su legitimidad. La monarquía española fue azotada en los sondeos por los escándalos durante el final del reinado de Juan Carlos. Felipe ha tomado una serie de medidas para mejorar la imagen de la institución. Por primera vez, la familia real española, estará sujeta a auditoría externa. Las cuentas de los monarcas se harán públicos. También se prohíbe a cualquier miembro de la familia real trabajar para una empresa privada o participar en una actividad que no es institucional. Otro signo de transparencia, los miembros de la familia real estarán sujetos a un código de conducta y un control más estricto de los regalos ofrecidos. Así quedaron los días en que Su Majestad estaba recibiendo Ferrari y yates de lujo, cuyo mantenimiento era hasta el Estado. Acabada también la caza de elefante en África que había empañado gravemente la imagen de la monarquía.

            Alrededor del 84% de los españoles está a favor de una reforma constitucional que eliminaría la primacía del varón en el acceso al trono y que sería necesaria para garantizar que la hija de Felipe VI Leonor se convirtiera en reina, según una encuesta realizada por la radio Cadena Ser. El artículo 57.1 de la Constitución Española señala que "la sucesión en el Trono seguirá el orden regular de primogenitura y representación, siendo preferida siempre la línea anterior a las posteriores; en la misma línea, el grado más próximo al más remoto; en el mismo grado, el varón a la mujer, y en el mismo sexo, la persona de más edad a la de menos". Ese es el artículo que deberá modificarse para que la Infanta Leonor pueda reinar aunque tenga posteriormente un hermano varón. La propia Constitución señala cómo hacer ese cambio: es preciso para ello que así lo decidan el Congreso y el Senado por mayoría de dos tercios, que inmediatamente se disuelvan las Cortes y se convoquen elecciones, que vuelvan a votar las nuevas Cámaras por idéntica mayoría y, finalmente, que la reforma se apruebe en referéndum. A pesar de las promesas del ex Presidente de gobierno José Luis Zapatero (PSOE) nada se ha hecho aún.


           Se verá también lo que hará Felipe con los separatistas catalanes y los gobiernos latinoamericanos que quieren echar a las empresas españolas. Es urgente que estos puntos busquen soluciones porque con la crisis, los républicanos están ganando terreno y algunos llaman por la organizacion de un referéndum sobre la abolición de la monarquía.

Jérôme A. (EC1)