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Affichage des articles du septembre, 2016

El callejero de Madrid

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L’Histoire revient toujours tel un boomerang. Où l’on reparle de « franquisme insconscient » : 256 rues au centre d’un imbroglio politico-médiatique… http://www.elmundo.es/grafico/madrid/2015/07/09/559c3099ca4741e7088b459f.html   Après les couacs concernant le projet de remplacer sur la Plaza de la Villa Alvaro de Bazán (marin, humaniste, joueur d’échecs, mécène, passionné de maniérisme et occasionnel vainqueur des Turcs à Lépante !)  par Enrique Tierno Galván ; le retrait d’un monument à la gloire de José Calvo Sotelo, le leader monarchiste dont l’assassinat le 13 juillet servira à légitimer le Coup d’Etat du 17 et 18 juillet 1936 et achèvera de convaincre le général Franco de se rallier au projet de Mola et de la plaque hommage à des prêtres assassinés retirée plus réinstallée au cimetière de Carabanchel, la municipalité conduite par l’ancienne juge Manuela Carmena, une républicaine à la tête de la Plateforme « Ahora Madrid...

Un exposé "décalé": Lorca, mort, s'exprime...

Je m’appelle Federico García Lorca, j’ai 38 ans. Je suis né en 1898. Ah ! Et mort en 1936 car comme vous pouvez le voir : je suis le fantôme de Lorca. Mais je suppose que le but de votre visite n’est pas de voir un fantôme (quoique très intéressant) mais plutôt d’écouter mon histoire et mon lien avec l’histoire de l’Espagne la plus récente. Évitons donc les biographies magistrales, le plus important est le moment où je rentre en Espagne, de retour des USA en 1930, à la fin de la dictature de Miguel Primo de Rivera et peu de temps avant la proclamation de la première République. Je suis dramaturge et poète mais je n’ai pas   été reconnu tout de suite… passons donc à l’instant de ma vie le plus intéressant : ma mort en 1936 au tout début de   la Guerre Civile. Je me souviens avoir quitté Madrid pour Grenade pour rejoindre ma famille et pensant me mettre à l’abri mais ce sera aussi mon dernier lieu de vie… c’est que Grenade n’a pas été la ville...